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La Maison du Parc à Saint-Côme-du-Mont

Histoire agricole

Dans ce secteur, comme dans l’ensemble du Bessin et du Cotentin, la prédominance relativement récente de l’élevage laitier et des herbages a fait perdre le souvenir d’une agriculture plus diversifiée, à forte composante céréalière.

Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, l’activité agricole, essentiellement vivrière, se répartissait entre les labours plantés de pommiers du « haut-pays » et les pâturages du « bas-pays », que se partageaient ovins, bovins et équidés, et même des volailles. Chaque demeure était en outre pourvue d’un potager, les produits issus de cet espace échappant aux taxes de l’Ancien Régime.

Les aménagements hydrauliques du XVIIIe siècle ont permis d’augmenter les surfaces de pâturage et la durée de leur utilisation. Pour approvisionner le marché parisien, l’élevage bovin se développa après la Révolution, allant jusqu’à exclure progressivement les autres animaux du pâturage. Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Bessin et le Plain (nord-est des marais du Cotentin) commencèrent à « coucher en herbe » des terres céréalières.

A la fin du XIXe siècle, l’orientation laitière s’affirme au détriment de la production de viande. Cette orientation, qui fera la renommée de la région, atteint son plein essor au début du XIXe  siècle et amène à poursuivre le couchage en herbe des dernières terres de labours du « haut-pays » qui avait jusqu’alors conservé sa dominante céréalière.

Pour en savoir plus

Le cas des marais communaux (Michel Vivier)

La vache normande (Isabelle Audinet)

La mise au marais et l'Or blanc des marais

Le premier réalisé lors de la mise au marais de Selsoif à Saint-Sauveur-le-Vicomte en 2008, par 5050TV.

Le second est le numéro 8 de l'Envol, le magazine vidéo du Parc.

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