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Maison du parc

Les Marais Blancs

Dès les premières pluies d’automne, les niveaux des rivières montent et l’eau envahit progressivement les fonds de vallées repoussant, vers le « haut pays », vaches et chevaux remplacés par les poissons dans les marais. Le phénomène, lié à l’abondance des précipitations, culmine au cœur de l’hiver : l’eau monte si haut que barrières et clôtures sont englouties.
Le spectacle s’avère fabuleux et les paysages extraordinairement différents et chaque jour changeants. Le marais se fige, couleur de ciel : marais blanc qu’embrasent les rougeurs de l’aube et du crépuscule. L’espace semble élargi, étiré par ces nappes infinies que rabote la grande varlope du vent. Le temps lui-même, rythmé par ces crues saisonnières, telle une marée douce, prend une autre dimension.
Puis l’eau baisse...mais remonte après de nouvelles pluies. Il arrive même parfois qu’au printemps, la rivière, revigorée par des giboulées tardives, sorte à nouveau de son lit. De violents orages y suffisent même parfois à la belle saison ! Il faut alors sortir les bêtes dans l’urgence et si les foins ne sont faits, l’herbe, écrasée, est perdue.

Une belle saison pour découvrir nos marais dans le cadre du programme "L'Hiver au Marais" ou en autonomie grâce au document Où voir les marais !

 

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